Mes 5 dernières lectures. #1


Lire régulièrement fait partie de mes résolutions depuis trois années consécutives. J’ai appris à aimer la lecture et ai développé mes préférences : j’aime les romans à jolie histoire, les contes philosophiques, et bien entendu, les ouvrages traitant de développement personnel. Aussi, j’ai pris goût à ces moments de détente privilégiés que m’offre le plaisir de lire : les matins prolongés sous le plaid avec le petit-déjeuner, les après-midis dans un parc à l’ombre d’un arbre ou au chaud à la maison les jours de pluie. Mes livres - papiers ou numériques - sont devenus mes fidèles compagnons lors des instants figés : l’attente du bus ou d’un ami, les trajets en transport en commun, la solitude.


Avec un rythme fixé d’au moins deux livres par mois, j’enchaîne les lectures et jongle entre les genres. Un merci tout particulier à ma “carte culture” qui me permet d’emprunter des livres dans toutes les bibliothèques de ma ville ! Mi-février, ma liste de lectures pour l'année s’élève déjà à 5 ouvrages lus, ce qui me rend très heureuse et satisfaite. Afin de suivre ce que je lis en temps réel, rendez-vous sur l’onglet Sur ma table de chevet” : j’y répertorie l’intégralité de mes lectures depuis 2017.

J’aimerais, au travers de ce billet lecture, vous donner envie de piocher un de ces livres dans votre bibliothèque municipale pour plonger dans son univers. La lecture a le don d’éveiller notre imagination et de nous enseigner. Retour sur mes dernières lectures en date, un sans faute ! ♡

Il y avait bien longtemps que je n’avais pas lu en anglais. Commencé en livre audio sur Youtube et terminé en numérique sur ma tablette, ce livre m’a beaucoup appris sur l’importance de CHOISIR : faire le tri entre ce qui est insignifiant et ce qui est utile, qu’il s’agisse des actions entreprises, des opportunités et invitations envisagées, ou encore des habitudes ancrées. Son crédo : less but better, moins mais mieux. Derrière l’essentialisme se cache l’idée que nous devrions arrêter, en pleine conscience, de vouloir tout faire, de dire oui à tout de manière irréfléchie (souvent pour rendre service et faire plaisir, ou pour ne pas décevoir ou fâcher; parfois au détriment de notre sommeil et de notre bonheur). Seulement alors pourrons-nous nous donner pleinement dans les quelques activités qui ont réellement du sens. Il s’agit de façonner sa vie, et non pas de subir une vie par défaut. “Chaque fois que l’on ne parvient pas à dire “non” à quelque chose de non-essentiel, nous disons “oui” par défaut. (...) Sacrifier son pouvoir de choisir, c’est déjà faire un choix.” (tdlr)

Ayant bien apprécié ma première lecture de cette romancière française à succès, “Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie”, et grandement enthousiasmée par la belle couverture scintillante de ce nouvel ouvrage, j’avais hâte de me plonger dans cette histoire qui promettait aventure et humanité. Anna est mère de deux jeunes filles et frôle le burn-out et le surendettement, elle ne profite plus de sa vie et regarde les jours défiler amèrement… jusqu’au jour où elle décide, sur un coup de tête, de partir en camping-car avec ses enfants direction la Scandinavie. Entre une adolescente mal dans sa peau en quête d’amour, une petite fille qui préfère les rats aux humains et a un goût prononcé pour les blagues de Carambar, et une mère qui tente de sauver les meubles et contourner le destin, ce roman narré à trois voix offre une immersion dans l’intimité d’une famille qui se retrouve, abordant des thèmes universels. Une jolie histoire qui souligne l’importance de revenir à l’essentiel et de s’accrocher aux petits bonheurs du quotidien lorsque la vie nous étouffe. Avec une écriture simple et des personnages ordinaires auxquels il est facile de s’identifier, ce roman se lit d’une traite et fait partie de ces légèretés qui font du bien.

Les beaux jours arrivent, et les flâneries dans la nature aussi : m’est alors apparue l’envie d’entamer ce roman japonais, dans un joli jardin aux milles plantes, sur un banc jouxtant un petit étang. Dans mes oreilles, le chant des oiseaux, le ruissellement de l’eau et les petits cris des écureuils qui jouent au loup : l’idéal pour suivre l’histoire de cette femme dans la fleur de l’âge, qui décide de quitter Tokyo pour s’installer sur une petite péninsule et passer des jours heureux à observer la nature au fil des vingt-quatre saisons d’une année japonaise. La protagoniste jardine, rend visite à ses chaleureux voisins, prépare des confitures maison, et se laisse porter par le vent pour se retrouver, renaître. Ce roman doux et contemplatif nous promène dans ce hameau paisible et sollicite notre imagination : j’aime l’idée que chacun se représente ce petit village tout vert à l’écart de la ville à sa façon. “La péninsule aux 24 saisons” nous fait aimer la vie dans toute sa simplicité, au travers d’une écriture simple et de personnages sympathiques et familiers.

Vous connaissez ces livres qui vous font vibrer le cœur et dont l’univers vous enchante, si bien que quelques heures suffisent pour les dévorer ? C’est l’effet que m’a fait ce petit roman à l’allure de conte. Nous sommes à Édimbourg, le jour le plus froid du monde : Jack naît, et son cœur est gelé. Madeleine, qui vit en haut de la colline, bricole les humains. Pour sauver le nourrisson, elle remplace son cœur par une horloge en bois. “Ne touche pas à tes aiguilles, maîtrise ta colère, et surtout, ne te laisse jamais, au grand jamais, tomber amoureux.” Jack vivra, à condition d’éviter toute émotion forte… mais c’était sans compter sur sa rencontre avec la petite chanteuse andalouse dont il s’éprend éperdument. Dans ce livre, le petit garçon narre son périple amoureux, de l'Écosse à l’Espagne, entre rencontres atypiques et ras-de-marée émotionnel. Ode au romantisme et réflexion sur le rejet de la différence, cette lecture est emplie d’humanité, de sensibilité et d’innocence. La plume poétique et les notes d’humour du très imaginatif Malzieu m’ont conquise, si bien qu’il me tarde de lire ses autres histoires. Par ailleurs, le film d’animation (du même titre) inspiré par l’ouvrage scelle cette oeuvre avec brio : l’univers gothique est enchanteresque , les voix familières font sourire, et l’histoire d’amour tragique de Jack et Miss Acacia, soutenue en chansons, ensorcelle.

Au détour des rayons de la bibliothèque suis-je tombée nez-à-nez avec ce titre qui m’a emballée : oui, oui, oui monsieur Thalmann, j’acquiesce, là est la clé du bien-être émotionnel et du bonheur ! Cet ouvrage de développement personnel est un concentré d’enseignements et de rappels sur le pouvoir des pensées. Le titre à lui-seul est une sagesse de grande valeur ! Le monde n’est ni positif, ni négatif, il est, simplement. Il est essentiel de prendre conscience que la réalité physique n’est autre qu’un support, et que nous sommes responsables des interprétations que nous attribuons aux événements. Nous vivons, chacun, dans notre propre réalité cognitive unique, qui est loin de la “vraie” réalité : nous déformons cette dernière et pratiquons la perception sélective, nous traduisons les événements à notre sauce, nous administrons une logique branlante aux histoires et notre mémoire n’est pas fiable. L’auteur dédie toute une partie de son livre à l’histoire personnelle de chacun, et combien cet héritage (de l’enfance et d’après) nous cristallise au point de freiner nos élans de liberté et nous emprisonner dans un faux confort. Somme toute, cet ouvrage nous enseigne la nécessité de prendre la liberté de façonner nos représentations mentales en faveur de notre bien-être, de mettre des paillettes dans notre univers.
“Choisir de se raconter de belles histoires est un art. L’art de relier les faits par des explications plausibles mais favorables, l’art de choisir parmi les interprétations celles qui enjolivent la vie tout en restant crédibles, l’art de déceler le bon côté des choses même occulté sous une couche de négativité. Il ne s’agit pas de couper les ponts avec le monde factuel et de se transformer en un doux rêveur éthéré, mais de garder les pieds sur terre, tout en élevant son esprit pour flirter avec les étoiles.”

En espérant vous avoir fait découvrir des histoires ! Je serais très curieuse d’avoir vos retours sur ces livres, si vous les avez déjà lus. Et vous, que lisez-vous en ce moment ?



3 commentaires:

  1. Je n'ai jamais encore lu de livres sur le développement personnel, mais j'y pense de plus en plus.
    En tout cas, ton article m'a donné très envie d'en lire ;)

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    1. Merci pour ton commentaire, Marion ! J'ai une vidéo sur les premiers livres que je conseille pour commencer avec le développement personnel, si tu souhaites ! 🤗😘 https://www.youtube.com/watch?v=g0jaWx-2YdI

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    2. Ha merci je vais regarder ça ;)

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