Les repas, les écrans... mes mauvaises habitudes !


Mes mauvaises habitudes, je les connais, et depuis longtemps. Et malgré tout, elles me donnent toujours autant de fil à retordre. En me renseignant sur la formation d’une habitude et en prenant du recul pour comprendre d’où venaient les miennes (en savoir plus), je suis parvenue à imaginer des solutions et alternatives pour m’en défaire doucement, mais sûrement…

☁️ Je mange sans faim, et souvent trop.

Après réflexion, et notamment grâce au podcast Se Sentir Bien d’Esther Taillifet, j’ai compris que j’utilisais la nourriture comme “tampon émotionnel” : je mange pour fuir mes émotions. Je mange pour parer à l’ennui, aux responsabilités de la vie, ou pour me consoler. Je mange aussi pour rentrer dans la norme sociale… je n’ai pas faim, mais je prendrais bien quelques chips (ou le bol entier). Ne laissant pas le temps à mon organisme de se reposer correctement, je perds alors la sensation de faim. Et c’est un vilain cercle vicieux. Quelles solutions ?-
- Écouter mes sensations et les respecter en mangeant seulement lorsque j’ai réellement faim (sachant que parfois, on a juste soif). C’est ce que l’on peut appeler l’alimentation dite intuitive, comme en parle très bien Héloïse, Easy Blush sur Youtube. À nouveau, le parallèle avec les mots enseignés par Esther : “manger pour se nourrir, et non pour se fuir”.
- Réduire les quantités et résister à l’envie de me resservir.
- Ne pas sauter les repas, en pensant, à tort que cela réequilibrera mon organisme. Mieux vaut manger une petite quantité, ou au moins une pomme, que de commencer la journée ou s’endormir le ventre vide.

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☁️ Je mange trop vite.

Il faudrait a priori 20 minutes avant que le cerveau ne reçoive le signal de satiété… une information intéressante mais non moins inquiétante, quand je fais l’état de mes repas qui ne dépassent que rarement les sept minutes. Quelles solutions ? -
- Comparer l’avancée de mon assiette à celle des autres pour m’aligner, et faire des pauses en buvant de l’eau ou posant ma fourchette entre chaque bouchée.
- Manger en pleine conscience et non plus automatiquement, sans y penser. Être conscient, c’est penser que je pense. Prendre ses repas dans le silence, et non pas devant une série qui sollicite toute notre attention, peut aider.

☁️ Je passe beaucoup trop de temps sur les écrans avant de dormir.

Non, je ne souffre pas de nomophobie (ou FOMO, la peur de rater des choses croustillantes sur les réseaux sociaux)... ou du moins, je ne l'admettrai jamais. Comme la nourriture, les écrans sont mes tampons. J’ai pleinement conscience que cette accoutumance aux écrans à la veillée est néfaste et ne me fait pas de bien, mais c’est plus fort que moi. Il semblerait que ce sont en particulier les écrans près des yeux qui sont les plus mauvais; la lumière bleue impactant la qualité de notre sommeil, notre niveau d’énergie et notre humeur. Regarder un peu la télé, placée à une distance raisonnable, n’est pas si dommageable (et sûrement moins addictive). Quelles solutions ? -
- Mettre les appareils en mode avion et à distance, hors de ma vue et hors de ma portée au moment du coucher.
- Remplacer les écrans avant de dormir par une activité calme et méditative : lire un livre léger, écrire dans un journal, écouter un livre ou un podcast, ou faire de l’aquarelle.

De manière générale, je passe trop de temps sur les écrans. J’en viens à me dire que, quitte à procrastiner (là encore une mauvaise habitude dont il m’est difficile de me délier), pourquoi ne pas plutôt faire une activité qui apporte et fait du bien, comme un loisir créatif, l’apprentissage d’un instrument, de la pâtisserie ou une balade en extérieur ? Victimes des stimulations qui happent notre attention, nous perdons toute notion du temps et entrons dans un état de mauvais flow, comme hypnotisés, et sans que nous nous en rendions compte, nous y avons passé trois heures.


☁️ Je scrolle les réseaux sociaux pendant un film ou une série.

Mon attention ne dure pas bien longtemps, et ça commence à bien faire ! J’ai l’habitude de regarder Netflix sur ma tablette… qui me permet de diviser l’écran pour faire deux choses en même temps. Pratique, mais vicieux. Combien de fois dois-je remettre l’épisode en arrière, faute d’avoir suivi parce que je jette un coup d’oeil sur Twitter toutes les trois minutes ? C’est sans doute pour cela que les films me paraissent interminables… il me faut parfois presque le double du temps pour les visionner. Quelles solutions ? -
- Remplacer mon habitude et regarder mes séries sur l'ordinateur, placé à distance au bout du lit.
- Tenir hors de portée les coupables pendant toute la durée de l’épisode (c’est-à-dire, mon téléphone et ma tablette… c’est toujours la faute des autres).
Mises en application depuis plusieurs jours, ces deux solutions me permettent déjà de prendre beaucoup plus de plaisir devant mes films et séries, puisque je suis pleinement plongée dans l’univers, sans distraction aucune.

☁️ J’ai tendance à être multitâche.

Si d’apparence, être multitâche semble être un super-pouvoir de productivité, c’est un véritable piège contre-productif. Le cerveau ne peut se concentrer pleinement qu’à une unique activité à la fois et nous avons besoin de 15 minutes pour entrer dans un état de flow (état où l’on est pleinement plongée dans quelque chose). Être multitâche signifie passer d’une chose à l’autre sans jamais se donner la possibilité d’atteindre l’état de flow pour chaque dite tâche. En découlent de moins bons résultats et finalement moins d’efficacité. Quelles solutions ?-
-- Prendre conscience que nous pouvons faire plusieurs choses en même temps, à condition qu’elles ne soient que deux et que l’un d’elles soient une activité passive, par exemple : écouter un podcast instructif tout en se maquillant le matin.
- S’engager à ne faire qu’une chose à la fois, et en pleine conscience, avec l’intention d’obtenir de meilleurs résultats, d’optimiser nos efforts et ressentir une plus grande satisfaction finale. Un maître zen dit : "Si vous voulez aller plus vite, ralentissez". 


C’est avec l’espoir que poser mes intentions en public sur DesPetitsNuages m’encourage davantage à me défaire de mes mauvaises habitudes que je vous offre ce post, deuxième partie d’un double-article. Pour lire la première partie et comprendre d’où viennent les habitudes, cliquez ici.

Et vous, quelles sont ces vilaines habitudes dont vous souhaitez vous débarrasser ? Je serais très curieuse de connaître vos idées et solutions alternatives. Trouvons en nous la force mentale nécessaire pour faire preuve de maîtrise de soi et d’auto-discipline, et se tenir à nos engagements : notre bien-être est en jeu !

Update 11.03.2019 : Ravie de vous informer sur cet article a été choisi pour être publié sur Le Huffington Post, rubrique témoignage. À retrouver ici

1 commentaire:

  1. On est assez partagé dans ma famille. Je suis hyperphagique et manger devant des gens est un défi quotidien donc mettre la télé me permets de mon concentrer sur autre chose mais, forcément, je ne fais pas attention à ce que je mange.
    Un vrai cercle vicieux.
    Il faut aussi que je change certaines habitudes comme celle de travailler dans mon lit. Je suis tellement à l'aise que je bosse de mon lit quand je peux, sauf que du coup, maintenant, je dors mal car mon lit est associé au travail !
    Plus qu'à tenter de changer ça.
    Bon courage :)
    Méryl 🍃 | Simplement Méryl

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