Le saviez-vous ? Je tiens un compte Instagram dédié à mes lectures, et je souhaite archiver certains posts - supprimés, et non - sur ce blog.
Vous trouverez ci-dessous les quelques chroniques dont je suis le plus fière ou qui me tiennent à cœur de partager ici, en espérant qu'elles vous donnent envie de découvrir ces livres.
☁️ J'ai (re)lu "L'Alchimiste" de Paulo Coehlo.
L’Alchimiste, un livre qui figure parmi les ouvrages cultes de la spiritualité et du développement personnel. Pour moi, c’est effectivement un livre pilier dans ma vie, parce que ses enseignements ont façonné mes croyances spirituelles.
Dans ce conte philosophique, on rencontre Santiago, un jeune berger andalou qui voyage jusqu’aux pyramides d’Égypte à la recherche d’un trésor. Sur son chemin, à travers les rencontres, il va apprendre à lire les signes de l’univers, à écouter son cÅ“ur et à aller au bout de son rêve.
En soi, l’histoire n’est pas grandiose. Et pourquoi faire compliqué quand on peut transmettre autant avec simplicité ? L’impact qu’a eu cette lecture sur ma vie se résume à une citation, qui revient plusieurs fois au cours de l’histoire... une phrase que j’ai interprétée* d’une manière qui aura su me toucher en plein âme et régie désormais mon existence : “Quand tu veux vraiment une chose, tout l’univers conspire à faire en sorte que tu parviennes à l’obtenir.” Depuis, je crois si fort en l’Univers, une énergie plus grande que nous, qui entend nos intentions, les manifeste, et Å“uvre toujours en notre faveur. Un peu comme la loi de l’attraction. Cette croyance me permet de cultiver l’optimisme et l’espoir : tout ce qui arrive, bon comme “mauvais”, en apparence, a un sens. Rien n’arrive par hasard... au fond, c’est ce que l’on désire dans notre cÅ“ur, ou ce qu’il nous faut pour poursuivre notre route. Toujours faire confiance en l’Univers, il veut notre bien.
*La spiritualité, c’est assez intime finalement. Et tout le monde n’y est pas sensible. Puis, chacun interprète les choses à sa façon, ou pas. La lecture de ce conte peut vous toucher, comme il peut vous laisser de marbre. Sans lire entre les lignes et ouvrir son esprit, on pourrait même s’ennuyer et trouver ce récit bien plat. Il aura fallu que je le lise une deuxième fois pour qu’il résonne en moi. Aujourd’hui, c’était ma troisième lecture. J’ai l’intime conviction qu’on ne lit que ce qu’on a envie ou besoin de lire... parfois ce n’est pas le moment pour nous, mais parfois ça chamboule tout.
☁️ J'ai lu la bande-dessinée "Le jour où" tomes 1 et 3, de Beka, Marko & Cosson.
« Le jour où le bus est reparti sans elle » (tome 1).
Véritable coup de cÅ“ur pour cette bande-dessinée, première d’une petite collection ! Clémentine est une jeune femme un peu perdue dans sa vie... elle embarque alors à bord d’un bus direction un séminaire de méditation où elle pense trouver des réponses. Mais la vie réserve toujours de belles surprises...
Après un imprévu, Clémentine rencontre un épicier qui va lui enseigner de belles leçons de vie. Au fil des pages, il lui raconte des petites histoires de sagesse... dans cette BD, nous allons apprendre à accepter la vie comme elle vient, à ne pas porter de jugement aux circonstances, à saisir les opportunités de la vie, à s’affranchir du regard des autres quand on veut se lancer dans quelque chose... un concentré de pépites pour rendre sa vie plus légère et heureuse.
Je ressors de cette lecture l’esprit en paix et le cÅ“ur rempli d’avoir lu cette douceur de BD pleine d’optimisme ! J’ajoute à mon bagage mental deux phrases qu’il me plaît beaucoup de retenir, comme des mantras : « Puisqu’il en est ainsi » & « Chance ou malchance, qui peut le dire ? ». À méditer...
« Le jour où elle n’a pas fait Compostelle » (tome 3).
Dans ce tome - le 3ème, car ma bibliothèque n’avait pas le 2ème; mais ce n’est pas gênant car chaque tome est une histoire complète, Clémentine part faire une randonnée sur plusieurs jours dans les Pyrénées avec son ami Antoine. Mais hors de question de suivre un chemin balisé ! Ils décident de s’éloigner des sentiers battus... une belle métaphore pour aborder le thème de la BD.
Clémentine va tout apprendre sur les choses qui influencent nos choix dans la vie, la pression à vouloir plaire aux autres et à rentrer dans le moule. Souvent, nos pensées et décisions sont conditionnées par les attentes de la société ou de notre cercle proche... on vit pour avoir une certaine image, faire plaisir aux autres, satisfaire notre égo... mais pas vraiment pour nous-même. D’où l’importance de savoir s’isoler et accueillir la solitude parfois pour reconnecter à notre authentique soi, loin de toute influence.
J’ai beaucoup aimé l’image qu’utilise une vieille dame dans l’histoire; elle dit que nous sommes des marionnettes menées par des fils qui influencent notre vie : les certitudes (ce sont des croyances que l’on prend pour acquis et nous empêchent de penser plus grand ou autrement), la générosité (on veut toujours faire plaisir aux autres, quitte à mettre en sourdine nos propres envies), l’honneur et la fierté (pour nourrir notre égo qui veut garder une image lisse), le doute (on manque d’estime de soi et n’ose pas vivre grand)...
Une fois de plus, cette bande-dessinée est riche d’enseignements et lumineuse pour l’esprit. Apprenons à nous détacher de ce que pensent les autres pour être libre d’être pleinement nous-mêmes ! Si vous voulez en lire davantage à ce sujet, je vous invite à lire cet article, probablement celui dont je suis le plus fière parce que ce que j’y partage, c’est tout ce qui m’a permise de m’affranchir du jugement et du regard des autres et cultiver ce détachement pour accéder à la LIBERTÉ d’être qui je veux.
☁️ J'ai lu "Luna" de Serena Giuliano.
Le voyant partout sur Bookstagram, le nouveau roman de l’autrice me tentait beaucoup. Il faut dire que la couverture me donnait aussi très envie.
Embarquons à Naples, d’où Luna est originaire... Vivant désormais à Milan, elle se voit contrainte de retourner dans sa ville natale pour être au chevet de son père, hospitalisé. Luna est pleine de rancÅ“ur à son égard et n’a plus d’amour pour lui, après ce qu’il a fait endurer à sa famille. Mais il n’a plus personne, et elle n’est pas non plus sans cÅ“ur.
Pendant son séjour napolitain, Luna est confrontée à son passé, aux secrets de famille, à ses propres failles et celles de son père. Parfois, ce roman m’a un peu bouleversée. « J’ai fait le deuil du papa que j’ai eu la chance d’avoir lorsque j’étais petite. Je sais que je ne le retrouverai jamais. »
Il est question de valeurs humaines, d’amitié et d’amour... d’apprendre à vivre pour soi pour être heureuse et en paix. “Luna” a été une très très bonne lecture. Je l’ai dévoré en quelques heures, immédiatement prise dans l’histoire. L’écriture est si fluide que ça se lit d’une traite ! J’ai apprécié les personnages, tous bien singuliers.