Un jour, tu décides de te foutre du regard des autres, et tu es libre !

Comment se détacher du regard des autres ? Comment cesser de se préoccuper de ce que pensent les gens et faire les choses pour soi ? Les notions de regard et jugement des autres reviennent constamment dans la sphère du développement personnel, et ce n’est pas étonnant. En effet, dans une démarche de s’épanouir et avoir pleinement confiance en soi, se libérer du regard d’autrui est un paramètre majeur.

Nous humains, nous avons tendance à chercher l’approbation dans le regard des autres et à tout faire pour plaire et éviter les différends : c’est instinctif, on ne veut pas être rejeté de la tribu ! On pense, à tort, que si nos actions ou opinions sont critiquées, c’est notre personne toute entière qui est jugée et dévalorisée. Quelle erreur que de ne pas discerner nos actions et notre essence…

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Depuis ces quelques années que je nage dans le développement personnel, je suis parvenue à calibrer mon esprit pour ne plus accorder un excès d’importance à ce que pensent les autres. Trop souvent, je gaspillais de l’énergie mentale à ruminer avant de faire ou dire quelque chose, de peur que l’on se moque, que l’on ne m’écoute pas ou que l’on me réprimande. En plus de me causer bien du tracas, cela m’a également coûtée (et c’est parfois encore le cas) des lacunes en communication tant le verbal peut m’intimider. Et bien souvent, parce que la peur du jugement a longtemps représenté un immense frein dans ma vie, mon entourage bienveillant m’a encouragé à oser, m’en ficher du regard des autres et faire les choses qui me plaisaient.

Aujourd’hui, mon intention est de partager avec vous, lecteurs de Des Petits Nuages, ces déclics et réflexions qui me permettent à présent de ne plus me soucier de ce que pensent les autres et d’enfin vivre pour moi, de suivre mes envies et aspirations et d’agir pour ma propre conscience, et non par souci de l’image que je pourrais renvoyer.

☁️ “Vous n’êtes pas responsable des opinions d’autrui”

S’il y a un conseil à retenir de cet article, c’est bien celui-ci ! C’est en lisant “L’homme qui voulait être heureux” de Laurent Gounelle que la magie du déclic a opéré : "Chacun est responsable de sa propre appréciation. Vous n’êtes pas responsable des opinions d’autrui". Pourquoi ne l’avais-je pas saisi avant ?! Cette prise de conscience a révolutionné ma manière de traiter les jugements et opinions des gens : ce que pense l’autre est son problème, pas le mien. En vérité, quand les gens émettent une critique malveillante à votre égard, cela en dit plus sur eux que sur vous : si vous lâchez prise, vous inversez la tendance et les mots glissent sur vous.

☁️ On arrête d’avoir peur du jugement le jour où on arrête de se juger soi-même

C’est quand on doute de soi qu’il est facile de nous faire tomber : le jugement des autres nous blesse parce que l’on pense qu’ils ont raison. Cessons d’être notre pire critique et devenons notre meilleur allié ! On devient inébranlable lorsque l’on a confiance en soi, pleinement, et que l’on a conscience que notre valeur ne dépend aucunement de l’opinion d’autrui. Les autres auront toujours quelque chose à dire, et c’est leur droit : de mon côté, je vais continuer mon bout de chemin comme j’en ai envie parce que je crois en mes capacités de réussir et en mes idées. Transformons les “ils pensent que je suis nulle” en “ils ne voient pas à quoi point je suis géniale”, et la vie devient plus légère !


☁️ Cultiver la douceur envers soi pour se libérer du poids de l’exigence

Saviez-vous que la confiance en soi et l’estime de soi n’étaient pas synonymes ? Si la confiance en soi permet de croire en soi et d’agir avec assurance, l’estime de soi, elle, est un piège créé de toutes pièces par l’ego. Parce qu’on croit à tort que lorsque l’on nous juge, c’est notre personne toute entière qui est attaquée (alors que le jugement ne porte que sur notre action ou notre comportement à un moment donné), on met tout en oeuvre pour défendre notre valeur : on cherche l’approbation, se plie aux exigences d’autrui et renie nos propres envies voire besoins au profit des autres. Sauver notre image, à tout prix. Et si on soufflait ? Et si on se rendait compte qu’on a de la valeur, indépendamment de l’opinion des autres ? Et si on cultivait l’auto-compassion ? C’est en étant doux et bienveillant envers soi que l’on prend du plaisir dans ce que l’on fait et ne cherche plus à agir pour récolter la valorisation des autres. Le docteur en psychologie Ilios Kotsou affirme : “les individus animés de douceur envers eux-même sont moins soucieux de défendre leur ego et moins gênés par le regard des autres que ceux dotés d’une forte estime d’eux-mêmes.” C’est en se libérant du poids de l’exigence que l’on se libère du regard des autres.

☁️ Toute critique n’est pas bonne à prendre

Les gens, y compris votre entourage, auront toujours une opinion sur ce que vous ferez, mais il est important de prendre conscience que les critiques, mêmes empreintes de conseils bienveillants, ne sont pas toutes bonnes à prendre : j’ai le droit de ne pas en tenir compte. J’écoute, j’accepte l’avis de l’autre, mais je décide d’avancer sans l'appliquer, parce que j’ai confiance en ma voie et ne laisse pas le regard des autres me déstabiliser.

☁️ Tout le monde s’en fiche !

Nous avons tendance à se penser au centre de toutes les attentions. Ne vous est-il pas déjà arrivé d’entrer dans une pièce et d’avoir l’impression que tout le monde parle de vous en messes-basses ? Et pourtant… personne n’en a rien à cirer, et on se fait toujours des films ! Il est essentiel de relativiser et de se raisonner quant au regard des autres : en réalité, on a beau avoir des opinions sur tout, on est chacun dans notre bulle. C’est l’humilité, l’oubli du moi, qui nous aide à prendre conscience que l’on est pas aussi important qu’on le croit. L’humilité, ce n’est pas se faire plus petit qu’on ne l’est, c’est s’affranchir de l’importance de soi. J’ai toujours en tête l’histoire d’une patiente en psychiatrie racontée par Christophe André dans “Trois amis en quête de sagesse: elle dit que lorsqu’elle est avec des personnes qui l'impressionnent, elle aimerait devenir une petite souris, disparaître pour qu’on ne s’occupe pas d’elle… puis elle pense à ce qu’elle a appris en thérapie et finit par se ressaisir : “ne te fais pas si petite, tu n’es pas si grande !”.



Ce qui libère et rend la vie légère comme une plume, c’est de parvenir à se ficher du regard des autres : si je m’en fiche, alors je ne suis pas touchée. Atteindre l’indifférence totale quant à ce que pensent les autres paraît idéaliste, mais s’affranchir, petit à petit, de la peur du regard des autres est grandement libérateur. Vous l’aurez sans doute compris, les points abordés sont complémentaires les uns des autres et relient de nombreuses notions de développement personnel (l’indépendance émotionnelle, la confiance en soi, l’auto-compassion…) que je me ferais un plaisir de traiter plus amplement dans de prochains articles si le cœur vous en dit.

Comme le dit Clotilde Dusoulier, coach de vie, “les autres continueront à avoir des opinions, et ce n’est pas gênant”. Dès lors que j’agis en bonne conscience, alignée avec mes valeurs et aspirations profondes, alors je suis sur la voie qui est juste pour moi !


5 commentaires:

  1. Un très bel article, très juste et très important pour avancer sur la voie de l'épanouissement ! J’aime écrire ce genre d’articles ou faire des allusions à tout ça quand je commente mes citations du lundi matin... c’est comme une thérapie personnelle que je partage avec autrui (car oui, j’ai beau savoir tout ça et conseiller les autres en ce sens, je pense que j’ai encore beaucoup de mal à me l’appliquer à moi même ;-) donc merci pour tes mots qui résonnent en moi :-)) Je sens que ton blog va me plaire !

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  2. Bon, je ne sais pas si mon commentaire est passé, comme tout a planté, donc je le refais ^^'

    J'ai très tôt eu le déclic du "je m'en fiche", au collège je dirais. Je pense que c'est une question de libre-arbitre. Je veux dire... on a déjà assez de problèmes avec notre propre manière de nous voir (les complexes, etc.) que si on fait un cas de comment les autres nous voient on ne s'en sort jamais. Si on endosse nos propres pensées et qu'en plus on se sent obligés d'endosser les pensées des autres, on n'est jamais soi-même. Je pense que c'est une question de libre-arbitre. Nous sommes des individus qui avons le droit, et peut-être même le devoir, d'agir comme on l'entend. bien sûr on peut prendre conseil auprès des autres, mais un conseil n'est pas un ordre.

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  3. Tu as tellement raison! J'essaye aussi de plus en plus de ne plus me prendre la tête avec ce que les gens peuvent penser de moi! Et c'est tellement libérateur! Plein de bisous et merci pour ce super post!

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  4. Coucou ! Je suis enchantée d'être ici (merci Hellocoton) et je compte bien revenir au plus vite pour te lire parce que j'ai trouvé cet article merveilleux. Je suis du genre très introvertie et l'écriture m'aide beaucoup à me libérer de plein de choses. Mais quand il s'agit d'être face à l'autre, ça peut être la panique. Et même si je savais déjà qu'il fallait me libérer du regard de celui-ci, lire tes mots m'a fait beaucoup de bien et me rappelle l'importance d'être surtout ma propre meilleure amie. Alors un grand merci et à très vite ! :)
    Justine, Blogdunepartageuse

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    1. Merci à toi pour ton commentaire, je suis ravie que ce post t'ait plu et inspirée ! ✨☁️

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